Définition de la lutte biologique #
La définition de cette pratique donnée par l’Organisation Internationale de Lutte Biologique est : « La lutte biologique consiste à utiliser des organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par des ravageurs. »
On distingue trois types de stratégie de lutte biologique :
- Lutte préventive par la préservation des organismes déjà présents et antagonistes du bioagresseur.
- Lutte préventive par des lâchers inoculatifs: l’effectif naturellement présent d’un organisme est insuffisant pour réguler le bioagresseur et une introduction permet de compléter ce déficit.
- Lutte curative par des lâchers inondatifs: le bioagresseur est présent. L’objectif est alors de procéder “l’inondation” du milieu de manière échelonnée dans le temps par des organismes antagonistes pour réduire la présence du bio agresseur.
Utilisation de la lutte biologique en biocontrôle en viticulture #
L’exemple le plus connu est le seul macro-organisme disponible en biocontrôle : le Trichogramme.
Certains micro-organismes vivants de biocontrôle tel que les bactéries Aureobasidium Pullulans et Saccharomyces Cerevisiae sont utilisés pour la lutte biologique. Ils rentrent en compétition avec les organismes bioagresseurs. Leur mode d’action est la compétition spatiale et nutritive. L’objectif est d’occuper le plus rapidement possible l’espace offert et de bénéficier des ressources nutritives et empêcher l’implantation du bioagresseur sans pénaliser la culture.
Le succès le plus connu en lutte biologique par conservation en viticulture est l’adaptation des itinéraires de production au respect des acariens prédateurs notamment des typhlodromes pour la régulation des acariens phytophages.
Notes et références #
- DÉFINITIONS DES NOUVELLES TENDANCES DE LA VITICULTURE : RAISONNÉE, BIOLOGIQUE, BIODYNAMIQUE…, Audrey Petit. Consulter en ligne.
- Chapitre 4 Stratégies de protection des cultures, J.N. AUBERTOT, S. SAVARY. Consulter en ligne.
