| Plusieurs espèces |
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| Agents: Plusieurs espèces de cochenilles |
| Conditions favorables : |
| Dégâts : affaiblissement de la plante par succion de la sève et transmission des virus de l’enroulement de la vigne (GLRaV) |
| Résumé : dégâts significatifs peu fréquents sur les parcelles, présence de régulation naturelle par les auxiliaires. Principalement préoccupantes en pépinières et jeunes plantations |
Identification et cycle biologique #
Le terme cochenilles réunit plusieurs espèces phytophages qui peuvent provoquer des affaiblissements par succion de la sève, la formation de fumagine et la transmission de virus à la vigne. Les cochenilles sont des petits organismes peu mobiles. Elles se distinguent en 2 grandes catégories : les cochenilles à coques ou boucliers et les cochenilles farineuses.
Cochenilles à coques ou boucliers (Coccidae). Elles se caractérisent par une phase juvénile peu mobile de très courte durée puis par leur fixation puis la formation de leur bouclier ovoïde d’aspect liégeux.
- Lécanine du cornouiller et de la vigne (Parthenolecanium corni)
- Cochenille à coque du pêcher (Parthenolecanium persicae)
- Cochenille floconneuse de la vigne (Pulvinaria vitis)
- Cochenille floconneuse de l’érable (Neopulvinaria innumerabilis)
Cochenilles farineuses (Pseudococcidae). Elles se caractérisent par leur aspect farineux. Elles ne possèdent pas de boucliers mais sont recouvertes d’un duvet cireux blanchâtre plus ou moins fourni. Elles sont mobiles à tous les stades de développement.
- Cochenille bohémienne (Heliococcus bohemicus)
- Cochenille farineuse du platane et du pommier (Phenacoccus aceris)
- Cochenille farineuse (Pseudococcus viburni)
Pour en savoir plus sur les Cochenilles (lien Ephytia)
Produits de biocontrôle à usage cochenilles #
Très peu de matières actives sont disponibles en vigne pour lutter contre ces ravageurs. La grande majorité des produits disponibles sont des biocontrôles homologués à base d’huile de paraffine ou de maltodextrine. L’huile de paraffine est utilisable principalement sur les stades hivernants du ravageur en créant un film étanche qui provoque leur asphyxie. Toutefois, son efficacité est plus forte sur les juvéniles avant la formation du bouclier ou avant que le duvet ne soit trop dense. La maltodextrine présente les mêmes caractéristiques d’emploi en formant une couche imperméable autour de la cochenille qui l’asphyxie.
Autres méthodes de biocontrôle #
De nombreux et variés auxiliaires (hyménoptères, coléoptères, névroptères et hémiptères) sont des prédateurs naturels présents dans le vignoble. La présence de ces insectes permet généralement de maintenir les populations à un seuil très bas et sans conséquence sur la santé des vignes. Toutefois, dans les pépinières, le risque de transmissions de virus ne permet pas ce type de gestion.
Dans les vignes en production le maintien des populations des hyménoptères (Encyrtidae et Aphelinidae) des chrysopes, coccinelles et punaises anthocorides permet de maintenir les populations de cochenilles à des niveaux négligeables.
Produits de biocontrôle homologués contre les cochenilles #
| Principes actifs | Description | Produits homologués |
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| Huile de Paraffine | Asphyxie des œufs et larves. | POLITHIOL® |
| Maltodextrine | Asphyxie des œufs et larves. | ERADICOAT MAX® |
| Ce tableau strictement indicatif qui n’a pas pour objectif d’être exhaustif est réalisé à partir de la liste officielle du ministère en charge de l’agriculture et des données Ephy-ANSES. Seules ces deux sources officielles font foi. En savoir plus. |
Notes et références #
- Cochenilles, S. Chamont, E Herrbach, 2019. Consulter en ligne.
- Les ravageurs de la vigne, S. Kreiter, 2008.
- Guide phytosanitaire pour la viticulture, C. Linder, 2021. Consulter en ligne.
